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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 10:59

 

SAMEDI 4 AVRIL

17h Conférence de Gonzague Saint Bris sur "La Fayette la stature de la liberté" à la FLASH (Faculté de Lettres) de la Rochelle. Réservation au 06 19 64 49 22.

 

VENDREDI 10 AVRIL

15h30 Conférence-projection des clips Culture Drone de Gonzague Saint Bris à Limoges.

 

SAMEDI 11 ET DIMANCHE 12 AVRIL

Salon du livre de Limoges

 

LUNDI 13 AVRIL

18h30 Conférence-projection des clips Culture Drone de Gonzague Saint Bris  suivie d’une dédicace à Monaco avec l’Alliance Française au Théâtre des Variétés 1bd Albert 1er. Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Réservation au 00377 93 25 67 83

 

SAMEDI 18 AVRIL

14h à 19h  Salon du livre de Châteauroux

 

DIMANCHE 19 AVRIL

Journée livre et vin à Saumur

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 20:42

009NIV

Photo David Nivière

 

Florence Arthaud était bien sûr la navigatrice que toute la France aimait. Elle était une légende mais aussi un être sincère et spontané. Sa psychologie féminine lui permettait des propos piquants, teintés toujours d’autant de tendresse que d’humour, et sa culture était aussi vaste que ces horizons lointains dont elle n’avait fait qu’une bouchée. Elle avait une autre passion que la mer, moins connue mais tout aussi profonde, et c’était la littérature. Elle n’oubliait jamais qu’elle était fille d’éditeur, qu’elle avait été élevée au milieu des pages et que sa grande famille c’était le monde des livres. Elle en parlait souvent avec feu. C’est d’ailleurs son père Jacques Arthaud, éditeur de Bernard Moitessier et d’Eric Tabarly, qui l’avait présentée à ce dernier et ce fut le début de la vocation de celle qui traversa l’Atlantique pour la première fois à l’âge de dix-huit ans.  Si elle aimait les vagues et leur écume, elle avait aussi du goût pour les forêts et leurs feuilles. Florence Arthaud était venue souvent à La Forêt des Livres. La dernière fois, pour cette avant-première à la Rentrée littéraire sous les arbres centenaires du village de Chanceaux-près-Loches, les gens de mer, ses amis, étaient tout autour d’elle comme une garde rapprochée : Philippe Poupon et Géraldine Danon. Le soir de l’événement ils avaient tous les trois souhaité rester en Touraine et étaient allés dormir à Montbazon au Domaine de la Tortinière. De retour à Paris, quand je l’avais revue, elle m’avait assuré avec enthousiasme et bonheur de sa venue à la prochaine Forêt des Livres le 30 août 2015. Elle m’avait annoncé le livre sur lequel elle travaillait avec passion, polissant son ouvrage et le repolissant,  fière d’être devenue un auteur. Elle y racontait comment elle avait échappé à la mort en pleine mer. Elle restituait, provoquant en moi l’effroi, la scène inouïe de son sauvetage de justesse après qu’elle fut tombée dans les flots les plus sombres : «J'ai basculé en une fraction de seconde. Je suis dans l'eau. Il fait nuit noire. Je suis seule. Je tourne la tête en tous sens, instinctivement. Je vois mon bateau qui s'éloigne. Je cherche un repère. Une lueur. Un objet. Un signe de vie. Rien. Je suis absolument seule. Isolée dans l'immense masse sombre et mouvante de la mer. Dans quelques instants, la mer, ma raison de vivre, va devenir mon tombeau. »  Ce livre dont elle avait trouvé le titre impressionnant : Cette nuit, la mer est noire (Editions Arthaud), elle voulait le présenter pour les vingt ans de La Forêt des Livres. Quel bonheur de voir qu’elle avait survécu ! Quel bonheur de l’écouter à cet instant, face à face, en direct, de voir qu’elle avait échappé au pire et qu’elle serait encore et toujours avec nous ! Et aujourd’hui, quelle interminable douleur, quelle immense peine et quel perpétuel chagrin ! Même si Florence Arthaud n’est plus, on dirait qu’elle résiste. Elle demeurera ainsi l’image de celle qui résiste et la figure de proue pour toujours du courage qui sourit.

 

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19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 18:48

LUNDI 9 MARS

18h30 Gonzague Saint Bris vous présente la promenade littéraire avec Vinci, Sade, Chateaubriand, Balzac et Dumas illustrée en avant-première par ses clips Culture Drone suivi d’une dédicace au Centre International de  Deauville

Entrée libre et gratuite, dans la limite des places disponibles, sans réservation

 

 

20H50 Diffusion de l'émission l'Ombre d'un doute consacrée à François Ier et présentée par Franck Ferrand sur France 3.

 

 

SAMEDI 14 MARS 17h à 18h Diffusion de l'émission "Michael Jackson  - A quoi ressemble le melting pot du roi de la pop ?" présentée par Xavier Mauduit sur France Inter.

 

 

SAMEDI 14 ET DIMANCHE 15 MARS 

Salon du livre d’Aix en Provence

 

MERCREDI 18 MARS

16h conférence sur le Marquis de Sade et projection du clip « Culture Drone » de Gonzague Saint Bris sur les trois châteaux du Marquis de Sade suivies d’une dédicace au Centre universitaire méditerranéen de Nice

 

SAMEDI 4 AVRIL

Conférence sur La Fayette et l’Hermione à la Rochelle avant le grand voyage de cette dernière aux Etats-Unis

 

SAMEDI 18 AVRIL

14h à 19h  Salon du livre de Châteauroux

 

DIMANCHE 19 AVRIL

Journée livre et vin à Saumur

 

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19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 09:15

Présentée par Thierry Lyonnet

 

 

Issu d'une famille aristocratique, Gonzague Saint Bris a été élevé dans l'amour de l'histoire et surtout d'une imagination sans limites. Confidences d'un touche-à-tout. Par Thierry Lyonnet.

C'est à Paris, dans une immense salle emplie d'une d'une multitude de tableaux, photos, statues, que Gonzague Saint Bris reçoit Thierry Lyonnet. Auprès d'une cheminée monumentale, où est inscrite la devise de sa famille "Rien sans amour", il se confie sur son enfance au Clos Lucé - où vécut Léonard de Vinci - ou sur sa famille d'aristocrates, profondément marquée par la Seconde Guerre mondiale et la Résistance.

Ecrivain, passionné d'histoire, Gonzague Saint Bris ne cesse d'innover. Précurseur des radios libres, il dirige La Forêt des Livres, un salon du livre original près de Loches, en Indre-et-Loire. En touche-à-tout il réalise en ce moment des documentaires avec des drones. C'est sans doute de sa mère que lui vient son imagination sans limites et son goût pour l'histoire. De son père il a reçu les valeurs de l'aristocratie, qu'il résume par la noblesse de servir. "Je saurai si je suis un aristocrate le jour de ma mort".

Quand il a cinq ans son père l'a conduit pour le punir dans un asile de personnes âgées en Angleterre. "J'étais un enfant insolent et assez insupportable", dit Gonzague Saint Bris. Cette expérience bouleversante, il l'a racontée dans "Les vieillards de Brighton" en 2002. Il affirme aujourd'hui qu'elle lui a appris la compassion et l'écoute. "Les vieillards de cet asile m'ont plongé dans la vie."

 

 

Cliquer sur "link" ci dessous pour écouter l'interview

 

link

 

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 09:55

Par Gonzague Saint Bris

 

C’était samedi matin sur le parvis de l’église Saint-Germain-des-Près à Paris l’hommage à José Artur : « Rassemblement silencieux pour le plus grand des bavards » auquel sa dernière compagne Patricia Righetti avait ajouté : « Libre à ceux qui l’aiment de porter comme lui, ce jour là, une écharpe blanche. » David, le fils de José Artur, invitait ceux qui voulaient l’accompagner de leurs prières dans son dernier voyage, à entrer dans l’église au son de la voix de l’inoubliable animateur du Pop Club.

 

Ils sont venus, ils sont tous là : Pierre Arditi, Jacques Attali, Frédéric Beigbeder, Patrice Blanc-Flancard, Pierre Bouteiller,  Patrick Chesnais, Pierre Cornette de Saint Cyr, Bernard Debré, André Dussolier, Brigitte Fossey, Daniel Lauclair, Michel Legrand, William Leymergie, Macha Meril, Patrick Pelloux, Olivier Poivre d’Arvor, Patrick Tréjean, Lydie Trigano, Pierre Santini,  Guy Savoy, et tant d’autres.

 

Lorsqu’il était à l’hôpital avant de rendre son dernier souffle, il n’a pas pu s’empêcher de formuler un ultime mot d’esprit : « Je suis puni par où j’ai pêché : je ne peux plus parler ! ». Peu de gens savent que José Artur, quand il était petit pendant la guerre, avait été recueilli par des amis de sa famille dans le Lochois, les Boulay de la Meurthe, célèbres par leur ancêtre Antoine, le rédacteur du Code Napoléon.

 

Quand j’ai débuté dans le journalisme, ma mère m’a montré son carnet de jeune fille avec la photo de José Artur à treize ans parmi celles d’autres amis qui se trouvaient tous en Touraine pendant la guerre, autour de  Chanceaux-près-Loches, près de la ligne de démarcation. Admirateur de José, j’allais bientôt devenir l’un de ses proches et c’est alors qu’il n’eut de cesse de me dire qu’il voulait revenir au pays qui avait été, lors de l’occupation, celui de son enfance. Alors je l’invitai  à Loches à présider la manifestation « des Montgolfières d’artistes » avec le peintre Jean Vérame et le couturier Jean-Charles de Castelbajac. Il me raconta alors que son compagnon Alfred Boulay de la Meurthe,  dans la propriété duquel il était reçu, lui avait donné un jour un rendez-vous insolite au sommet du donjon de Loches pour lui parler confidentiellement « d’une affaire importante ». Je vois encore José Artur me mimer la scène. Il me dit : « Nous étions tous les deux debout face à face sur les hautes pierres du vieux donjon au dessus du vide. Alfred me dit alors avec un air un peu solennel : « Veux-tu te joindre à nous ? » Je lui répliquais : « c’est qui nous ? ». « La résistance » lui répondit Alfred qui  à quinze ans y jouait déjà un rôle plus qu’important. Caché dans le grenier du château familial de Fretay, il communiquait secrètement par radio avec les membres de son réseau. On ne sut son rôle dans l’armée des ombres qu’après la guerre, quand il fut invité à se rendre à Londres pour être décoré par la Reine en personne. Alfred Boulay de la Meurthe était déjà un héros, lui qui deviendra plus tard le grand-père vénéré d’Adelaïde de Clermont Tonnerre.

 

Ainsi était aussi José, gardant son air spirituel au milieu des fracas de l’Histoire, déjà résistant à sa façon parce que toujours mutin. Toute sa vie il a excellé dans l’art de n’être jamais sérieux. Il n’admirait qu’une chose au dessus de tout, le sens de la réplique, l’art du mot juste qu’on jette au  bon moment.  Ses mots d’esprit il en a fait des tonnes, des titres et des livres. Au « Pop Club » il était le seul intervieweur qui parlait plus que ses invités… ses questions étaient si interminables que les réponses ne pouvaient être que brèves ! La femme de sa vie, Patricia Righetti, a été ses vingt-sept dernières années au spectacle quotidien de son esprit pétillant et quand approcha la fin de José Artur, elle s’est dit : « Il ne va tout de même pas me faire ça : s’éteindre le jour de mon anniversaire ! » Mais l’exactitude est la politesse des poètes et il lui a offert cet ultime hommage : rendre l’esprit le jour anniversaire de la naissance de sa bienaimée.

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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 15:55

Rassemblement silencieux pour le plus grand des bavards.

Rendez-vous sur le parvis de l’église Saint - Germain - des - Près, Paris 6ème, samedi 7 février de 11 à 13 heures.

 

Libre à ceux qui l’aiment de porter comme lui ce jour-là, une écharpe blanche.

Pour les personnes souhaitant se recueillir, afin de l’accompagner de leurs prières dans son dernier voyage, elles pourront le faire dans l’église, au son de sa voix.

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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 09:18

Jusqu’à la fin du mois de février : A LA GALERIE VINCI, 55 RUE BERNARD PALISSY, A TOURS (Heures d’ouverture : 10h à 12h30 et 15h à 19h) EXPOSITION DE GONZAGUE SAINT BRIS :  «1515-2015 : LA NOUVELLE RENAISSANCE»  avec les quatre tableaux des inventions de Léonard qu’il a réalisés avec la palette graphique, ses œuvres numériques le « Selfie de Vinci » et  la révélation de « La Joconde Bleue », ainsi que ses tableaux lettristes composés à partir des écrits de l’auteur, des citations de Léonard de Vinci, Marquis de Sade, George Sand, Honoré de Balzac et Stendhal ornés de découpages graphiques à partir des papiers peints ressuscités par l’atelier d’Offard de Tours sur un choix de François-Xavier Richard.

 

VENDREDI 30 JANVIER

12h à 13h30 Gonzague Saint Bris parlera de son livre « Le Goût de Stendhal » (Télémaque) dans l’émission « France Bleu Midi Ensemble » de Daniella Lumbroso.

 

Les vendredi 30, samedi 31 janvier et dimanche 1er février : Gonzague Saint Bris présidera avec Dominique Bona, de l’Académie Française, Festival de la biographie de Nîmes.

VENDREDI 30 JANVIER

16 h 30 : “J'ai grandi dans la dernière demeure de Léonard de Vinci”

avec Gonzague Saint Bris, écrivain, journaliste et historien auteur de “Le goût de Stendhal” (Télémaque). Cette rencontre sera animée par Franz-Olivier Giesbert, journaliste, écrivain, éditorialiste au Point.

 

DIMANCHE 1ER FEVRIER

Conférence-Lecture  - Salle de conférence

16 heures : Conférence et Lecture d'extraits de ses textes par Gonzague Saint Bris, écrivain, journaliste et historien, auteur de “Le goût de Stendhal” (Télémaque).

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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 00:00

Pour ce week-end « New Renaissance » des 24 et 25 janvier, anniversaire des cinq cents ans du couronnement de François Ier et de son invitation faite à Léonard de Vinci à venir en France, l’écrivain tourangeau Gonzague Saint Bris avait organisé une soirée gratuite et ouverte à tous samedi 24 janvier à 18h30 pour la présentation de ses clips Culture Drone au Centre International des Congrès de Tours – Le Vinci. Son directeur Denis Schwok avait prévu une salle de 300 places mais réservé – « Ne pas prévoir, c’est déjà gémir » disait Léonard de Vinci – aussi celle de 700 places en cas de grande affluence. Ce fut le cas puisque 735 personnes ce sont présentées pour une fête de la culture pour tous qui après deux heures de belles images et de belles histoires s’est achevée par un tonnerre d’applaudissement. Une belle récompense pour son organisateur Gonzague Saint Bris qui fêtait ce soir là son anniversaire.

 

C’est à l’exposition universelle de Milan le 1er mai 2015 qu’aura lieu l’avant-première cette fois européenne de la projection des 27 clips Culture Drone de Gonzague Saint Bris dans cette ville italienne où s’est illustré Léonard de Vinci avant d’accepter l’invitation du Roi-chevalier à venir en France.

 

Avec cette soirée de « Nouvelle Renaissance » dans une France rassemblée, Tours, en ce début d’année 2015, a retrouvé les couleurs de la capitale culturelle de la Renaissance qu’elle fut quand François Clouet y résidait. Eu égard au succès de ce lancement, la Galerie Vinci, dirigée par Aurore de Tyssandier d’Escous, 55 rue Bernard Palissy à Tours, a décidé de prolonger jusqu’à la fin du mois de février l’exposition de Gonzague Saint Bris «1515-2015 : LA NOUVELLE RENAISSANCE» avec les quatre tableaux des inventions de Léonard qu’il a réalisés avec la palette graphique, ses œuvres numériques le « Selfie de Vinci » et  la révélation de « La Joconde Bleue », ainsi que ses tableaux lettristes composés à partir des écrits de l’auteur, des citations de Léonard de Vinci, Marquis de Sade, George Sand, Honoré de Balzac et Stendhal ornés de découpages graphiques à partir des papiers peints ressuscités par l’atelier d’Offard de Tours sur un choix de François-Xavier Richard.

 

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 12:00

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 10:30
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