C'est à Paris, dans une immense salle emplie d'une d'une multitude de tableaux, photos, statues, que Gonzague Saint Bris reçoit Thierry Lyonnet. Auprès d'une cheminée monumentale, où est inscrite la devise de sa famille "Rien sans amour", il se confie sur son enfance au Clos Lucé - où vécut Léonard de Vinci - ou sur sa famille d'aristocrates, profondément marquée par la Seconde Guerre mondiale et la Résistance.
Ecrivain, passionné d'histoire, Gonzague Saint Bris ne cesse d'innover. Précurseur des radios libres, il dirige La Forêt des Livres, un salon du livre original près de Loches, en Indre-et-Loire. En touche-à-tout il réalise en ce moment des documentaires avec des drones. C'est sans doute de sa mère que lui vient son imagination sans limites et son goût pour l'histoire. De son père il a reçu les valeurs de l'aristocratie, qu'il résume par la noblesse de servir. "Je saurai si je suis un aristocrate le jour de ma mort".
Quand il a cinq ans son père l'a conduit pour le punir dans un asile de personnes âgées en Angleterre. "J'étais un enfant insolent et assez insupportable", dit Gonzague Saint Bris. Cette expérience bouleversante, il l'a racontée dans "Les vieillards de Brighton" en 2002. Il affirme aujourd'hui qu'elle lui a appris la compassion et l'écoute. "Les vieillards de cet asile m'ont plongé dans la vie."
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